Monday, October 31, 2011

Les modèles de Lasswell et de Lazarsfeld

        En octobre, on se concentre sur les théories de Lasswell et de Lazarsfeld.
        Le modèle de Lasswell tente de décrire le phénomène de la communication par des questions suivantes : Qui? Dit quoi? Par quel moyen? À qui? Avec quel effet? Il montre aussi les types spécifiques d’analyse pour chaque question:
Ce modèle est encore appliqué dans les études de communication d’aujourd’hui. La plupart des théories de communication après Lasswell inclut des éléments de sa théorie (en ajoutant et en soustraire). Par exemple, R. Braddock a ajouté « Dans quelles circonstances? » et « Pour quel but?» pour compléter ce modèle. Le plus important, il est le premier modèle qui fait attention aux effets et aux influences de la communication. Mais ce modèle est aussi accusé qu’il reste trop simple et qu’il suppose qu’il y a un message ou une intention avec des buts pendant le processus de la communication, etc.
À partir de Lasswell, Lazarsfeld s’occupe une place très importante dans la communication, surtout dans les études de l’influence des médias sur les audiences. Le modèle qu’il a créé avec Katz, Two steps flow, montre deux concepts significatifs : leaders d’opinion et l’influence personnelle. Cette étude découvre que les personnes peuvent être influencées plus facilement par les réseaux de relations interpersonnelles au lieu des messages médiatiques, l’influence directe des médias est limite. Je pense que le tableau dans les notes de classe ne peut pas transmettre des messages clairement, donc je dessine un autre après avoir consulté d’autres documents :
       Car tous les deux modèles sont étudiés avec des recherches de l’élection, ils comprennent les éléments politiques dans la communication. On peut les voir utilisés largement dans la communication sociale. Par exemple, quand on fait la promotion de la séparation des déchets, les publicités sont partout. Au début on fait peu attention, on la trouve gênante. Mais quand les personnes autour de nous commencent à faire la séparation, comme les parents, les amis, les collègues surtout les personnes qui participent souvent aux activités sociales et ils nous persuadent ce comportement, nous commençons à la faire aussi. Moi aussi, je suis influencée par un ami quand j’étais au Canada pour la première fois comme une étudiante en échange. Maintenant, je fais des efforts aussi à persuader mes amis chinois qui sont nouveaux au Canada de faire la séparation.
Cela nous montre une autre partie importante dans la communication, la persuasion et la propagande. Pour Lazarsfeld, elles sont également au coeur de la communication. Mais je pense qu’il y a des différences entre les deux. À mon avis, la propagande est un mot plus politique. « Il a depuis longtemps une connotation négative à cause de l’usage qu’en ont fait des personnes comme Lenine, Hitler et Staline. La propagande est aussi liée à la guerre, qu’il s’agisse de la guerre froide récente ou des guerres de 1914 et de 1939. ». Je pense que pour la propagande, il existe une autorité qui vous dit ce qu’il faut penser ou ce qu’il faut faire, vous n’avez pas de choix. Pour moi, un exemple typique est ‘la Révolution culturelle’ en Chine. Tout le pays ne doutait pas de Mao, et en effet, les personnes ne pouvaient pas douter de lui. Mais la persuasion est un mot plus neutre que la propagande. Les publicités essayent de nous persuader d’acheter quelques choses tous les jours. L’école est aussi une institution qui fait la persuasion. Le plus important est que nous avons le pouvoir de faire la décision finale.  
Bien que le modèle de Lazarsfeld joue un rôle majeur de médiation dans la diffusion des messages politiques, il y a d’autres voix à le contre. On discute le paradigme institutionnel, le paradigme critique (École de Frankfurt) et le paradigme technologique en classe. Les trois ont un point commun. Ils retrouvent l’Espace dans la communication qui s’est fragmenté à l’individu comme ‘input’ par Lazarsfeld. Le paradigme institutionnel montre que l’influence des médias est effectuée par les ‘institutions’ : la famille, l’école, le syndicat, etc. comme des unités de la société. L’École de Frankfurt refuse la rationalité et veut établir une grande espace public abstraite. Pour le paradigme technologique, McLuhan pense que « le médium est le message », « Les attributs essentiels d’un média dominant peuvent affecter l’ordre social ». Ses études se concentre sur l’influence de différents médiums, des médias imprimés aux médias multisensorielles, et aussi associe avec les recherches des deux parties de cerveau humain.



Bibliographie :
1. Lasswell, H. D. . (1948). The structure and function of communication in society. In L. Bryson ed. , The communication of Ideas. New York : harper & Bros.
2. Braddock, R. (1958) « An extension of the ‘Lasswell Formula’ », Journal of Communication, 8 : 88-93
3. Katz, E. and Lazarsfeld, P. F. (1955) Personal Influence, Glencoe : Free Press.
4. Lazarsfeld, P. F. , Berelson, B. and Gaudet, H. (1944) The People’s Choice, New York : Free Press.
5. Lazarsfeld, P. F. , and H. Menzel (1963). Mass media and personal influence. In W. Schramm, ed. , The Science of Human Communication. New York : Basic Books.
6. De Guise, Jacques (1991). « Le marketing social », dans Communication publique et société, Montréal, Gaëtan Morin, p. 292
7. McLuhan, M. (1965). Understanding Media : The Extensions of Man. New York : Mc Graw – Hill.
8. McLuhan, M. (1978). The brain and the media : Thewesternhemisphere. Journal of Communication, 28 (4) : 54 - 60
9. McQuail, D. and Windahl, S. (1993), Communication Models for the Study of Mass Communications, Pearson Education Ltd. 201 p.
10. Severin, W. J. and Tankard, J. W., Jr. Communication theories : origins, methods, and use in the mass media, Addison Wesley Longman, Inc. 386 p.

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